les travailleurs sociaux organisés au sein du Collectif 76 reçoivent le soutien des Conseillers Généraux communistes et républicains!

les travailleurs sociaux organisés au sein du Collectif 76 reçoivent le soutien des Conseillers Généraux communistes et républicains!

commectif76actualite.png Depuis de longs mois, les travailleurs sociaux organisés au sein du Collectif 76 dénoncent à juste titre la dégradation de leurs conditions de travail et de prise en charge des personnes en situation de précarité. Les conséquences de la crise et de la politique anti-sociale menée pendant plus de 10 ans par la droite ont des répercutions directes sur les conditions de vie de chacun et particulièrement des plus fragilisés. Ainsi les baisses de moyens accordés aux associations, répétées d’année en année, conduisent à des aberrations telles que la fermeture d’un foyer d’hébergement alors que les places manquent singulièrement. Pour preuve, la saturation du 115 qui n’est plus en capacité de répondre aux demandes. Chaque soir, des dizaines de personnes dont des familles avec enfants se trouvent sans hébergement. Cette situation n’a que trop duré. Elle est inacceptable. Il est de la responsabilité du Gouvernement de faire respecter la loi en matière d’hébergement d’urgence. Dans ce sens, nous avons interpellé le Préfet par courrier, l’invitant à prendre l’initiative d’une table ronde réunissant largement les acteurs concernés. Cette revendication du Collectif 76 des travailleurs sociaux est légitime. Elle permettrait de d’évaluer précisément la situation et d’apporter des réponses concrètes et rapides aux personnes et aux familles en attente d’hébergement et de logement. Par ailleurs, nous avons demandé à Didier Marie, Président du Département, d’engager la collectivité dans ce sens et de recevoir dès aujourd’hui les travailleurs sociaux qui souhaitent exposer les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien ainsi que leurs propositions. En effet, la responsabilité du Département est engagée, en ce qui concerne la sécurité et la protection des mineurs et de leurs familles. Cette table ronde devrait être l’occasion de réévaluer les moyens accordés à l’action sociale et singulièrement à l’hébergement d’urgence et l’insertion. Ces moyens existent. La gauche doit avoir le courage politique de les mobiliser. Ainsi, il ne faut pas oublier que l’État est à ce jour débiteur du Département de Seine-Maritime à hauteur de 700 millions d’euros. Cela représente l’équivalent du budget des solidarités. La situation du secteur social montre à quel point cet argent est nécessaire pour développer une politique à la hauteur des besoins. C’est pourquoi nous agissons depuis des mois pour obtenir de l’État le remboursement de sa dette, due aux multiples transferts de charges non-compensés financièrement. Cette question concerne l’ensemble des seino-marins qui sont les premiers touchés par les conséquences de l’austérité budgétaire. Nous ne renoncerons pas, dans les mois qui viennent, à mener ce combat jusqu’au bout. En effet, nous ne pouvons nous satisfaire d’une politique sociale qui se déterminerait sous contrainte budgétaire plutôt qu’en réponse aux besoins des publics. En ce sens, nous sommes inquiets de l’absence de débat national concernant le nouveau Traité budgétaire européen mis au point par Sarkozy et Merkel qui enfonce le clou de l’austérité. François Hollande s’était engagé à le renégocier. En réalité, les modifications à la marge n’en changent pas le fond austéritaire et antidémocratique : budgets nationaux et dépenses publiques seront contrôlées drastiquement par une commission européenne non élue.

Cela signifie une nouvelle perte de souveraineté populaire et un enfermement supplémentaire des peuples dans les difficultés. Pour réussir le changement, le pouvoir en place doit impérativement prendre des distances sérieuses avec ces politiques.

Nous défendons donc l’idée d’un Référendum qui permettrait aux Français de trancher démocratiquement cette question centrale pour l’avenir des politiques publiques. 05 Septembre 2012