Voies ferrées : ne rien faire qui puisse obérer le futur !

Voies ferrées : ne rien faire qui puisse obérer le futur !

Mardi 6 septembre, les élus communistes du Conseil Général se sont rendus à bicyclette, sur l’Avenue verte à Saint Aubin le Cauf, en présence, notamment de Michel BARRIER, Président de la Commission infrastructure transports et déplacements, de Sébastien JUMEL, et Nathalie NAIL, vice-Présidents du Conseil Général, ainsi que Jean GARRAUD, Conseiller Général et Président du Comité Départemental du tourisme de Seine-Maritime.%%% [((/images/velos300.jpg))|/images/velos.jpg||Nos élus en vélos !] Cette initiative s’inscrit dans la pratique politique qui consiste à aller sur le terrain, afin de mieux appréhender les problèmes qui peuvent se poser. De plus, elle s’inscrit dans le cadre de la réflexion des conseillers généraux communistes sur les problématiques des transports, notamment les déplacements mode doux (à pieds, en vélo, en roller…). Il faut aussi préciser que le vendredi 16 septembre se tiendra à Rouen le congrès national des départements cyclables. L’Avenue verte, qui existe sur 40 Km, s’inscrit dans la liaison future entre Londres et Paris. De plus, elle doit fédérer les synergies des différents acteurs touristiques. Pour cela, elle doit continuer vers Forges les eaux et au-delà, aller jusqu’aux limites du département, tandis que de l’autre coté, elle doit se prolonger ver Dieppe et Offranville. Cette avenue est construite sur une ancienne voie ferrée, et cela pose la question de la suppression de lignes ferroviaires trop peu utilisées. Plus généralement, on assiste à une casse du patrimoine public, liée à la politique ultralibérale du Gouvernement et du MEDEF avec une accélération particulière du bradage pendant les vacances (annonce de privatisation des autoroutes, suppression de lignes  » corail  » transversales,…) bien sûr sans oublier les carburants qui augmentent chaque jour, et les désengagements de l’Etat liés à la décentralisation. Pour les conseillers généraux communistes, il s’agit de faire le constat de l’inutilisation des lignes, de faire que le Conseil Général participe à l’aménagement, mais en aucun cas, ils ne donneront leur accord pour le  » retranchement  » (vente au privé de voies ferrées et des terrains correspondants par RFF). Il s’agit de refuser toute vente du patrimoine de l’Etat. Leur volonté est donc de préserver l’avenir dans un esprit de réversibilité en cas de reprise éventuelle d’activité : ne rien faire qui puisse obérer le futur. De plus, l’utilisation des terrains ainsi libérés soit se faire dans la concertation. Pas de décision du Maire ou du Président du Conseil général, sans l’avis, au préalable, des associations, des citoyens et des élus, dans la transparence. La précipitation qui a prévalu à la réalisation de cette avenue verte ne doit plus se reproduire. C’est dans cette logique que s’inscrivent les élus communistes. Etre force de résistance à la politique du Gouvernement tant dans les bureaux ou Assemblées que sur le terrain, tout en étant force de proposition. Aujourd’hui les propositions sont bien de compléter cette  » Avenue verte  » et de lui associer un itinéraire le long du littoral et un autre dans le Val de Seine. De même, les élus communistes travaillent à la définition d’une nouvelle politique des transports, en s’attachant à la diversification des modes de déplacement (route, voies ferrées, fleuve, modes doux tels que le vélo…), à la proximité, aux tarifications sociales et à la gratuité pour les 50000 élèves qui empruntent quotidiennement les transports scolaires.