Au cœur de toutes les logiques libérales, le CPE était l’instrument et le symbole de la volonté de précariser les salariés, de casser le code du travail et d’installer l’insécurité pour tous au cœur de la société française.
Après des semaines d’entêtement, le gouvernement a cédé à l’exigence de la jeunesse, des salariés, des organisations syndicales et étudiantes, des élus de progrès de retirer le CPE.
C’est une grande victoire populaire.
A l’opposé des contrats de précarisation qui existent déjà et que la Droite et le MEDEF veulent développer, il faut une sécurisation généralisée couvrant tous les moments de la vie active de chacun-e : entrée dans l’emploi pour les jeunes, sécurisation des parcours professionnels, fin de vie active et passage à le retraite.
Les communistes proposent d’aller vers un système de sécurité des droits et des revenus. Aujourd’hui, ils appellent les milliers de haut-normands qui se sont et ont manifesté à maintenir un haut niveau de vigilance pour répondre aux problèmes de l’emploi des jeunes et de la précarité. Dans cet esprit, les élus communistes demandent à M. le Préfet de Région d’organiser rapidement des Assises Régionales pour préparer- au plus près des réalités haut-normandes- une loi contre la précarité qui prenne réellement en compte les attentes exprimées par le mouvement social.
Retrouvez les propositions des élus régionaux communistes pour l’emploi sur http://www.pcf-haute-normandie.fr/
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