Cérémonies du 14 juillet : Jean-Paul Lecoq sonne la charge !

Cérémonies du 14 juillet : Jean-Paul Lecoq sonne la charge !

Le début d’une ère nouvelle, le 14 juillet 1789, où le peuple est intervenu pour changer le cours de sa propre histoire.

Un peuple « sujet » qui devint un peuple « acteur » de sa destinée parce que, un jour, il l’a voulu ainsi.

Mais aussi parce que ceux qui étaient censés agir dans son intérêt, le protéger, lui permettre d’accéder au progrès, ce pouvoir en place, bien assis sur son trône, à l’abri se croyait-il de sa puissance et de ses privilèges, n’était plus digne de lui.

Le peuple met parfois du temps pour agir mais quand il se met en mouvement, rien ne peut l’arrêter. C’est ce que des milliers d’années de l’histoire de l’humanité nous ont enseigné. C’est ce que le peuple Grec vient à nouveau de prouver.

Les trahisons, les renoncements, les promesses et autres engagements pris devant le peuple avant d’être relégués aux oubliettes, finissent toujours par se payer cash. Ce fut vrai en 1789, ça le reste aujourd’hui.

Je ne prédis pas pour autant que des têtes vont tomber, à chacun son temps, quoi que je me souvienne qu’après la crise en Islande lorsque ce pays et son peuple ont relevé la tête, toute la classe dirigeante et les banquiers furent sortis de tout pouvoir, un certain nombre étant traduit en justice.

Car dans toute société humaine celui qui se sert ou qui exerce le pouvoir en oubliant ceux qu’il doit servir est condamné à disparaitre.

Certes, ce ne fut pas la démocratie dès le 14 juillet 1789, ni le lendemain, mais pour la première fois le peuple en mouvement, faisait le choix de sa liberté, exigeait de devenir femmes et hommes respectés.

Oui, le 14 juillet 1789, c’est bien le peuple qui entre en scène et en ce 14 juillet 2015, il serait bon que tous ensemble, nous nous le rappelions, que nous en tirions les leçons pour l’avenir.

Prenons garde de ne pas nous faire voler notre République et ses valeurs, bien mises à mal et menacées par les gouvernements libéraux successifs à la solde des puissances de l’argent, de la finance, résignés quand il s’agit d’agir pour l’intérêt général, pour la santé, dans l’éducation, pour les services publics, pour les communes, mais zélés et imaginatifs lorsqu’il s’agit d’aider les privilégiés à l’être encore plus…

Télécharger l’intervention complète : Interv 14 juillet 2015 pdf