A propos d’URALCHEM

A propos d’URALCHEM

C’est avec stupeur et indignation que nous avons pris connaissance des réactions de responsables socialistes à la décision de l’entreprise URALCHEM de ne pas donner suite à son projet d’implantation à Dieppe. La presse locale, en titrant « la guerre est déclarée », s’est faite l’écho de propos injurieux à l’encontre du maire de Dieppe, accusé par la députée Sandrine HUREL d’avoir « baladé les Dieppois en leur mentant et en les divisant », accusé aussi par le président de la Région Alain LEVERN d’avoir fait « une démonstration de mensonge institutionnalisé à la tête de la mairie », ou encore qualifié par le Président du groupe socialiste au conseil municipal de « n’être pas digne de confiance ». Quant aux propos qui les assimilent au Sarkozysme, ils sont inacceptables pour tous les communistes, pour tous les progressistes. Pour ce qui nous concerne, nous ne nous trompons pas d’adversaires. La seule bataille que les élus communistes et républicains entendent mener, comme le déclarait récemment le secrétaire national du PCF Pierre LAURENT à la fête de l’Humanité, c’est une guerre citoyenne et pacifique contre le pouvoir des marchés financiers, contre la monarchie Sarkozyste, contre le monde du fric à tout prix et pour le rassemblement du peuple de gauche. A l’heure où l’unité prévaut dans le milieu syndical contre la réforme des retraites et où, par delà leurs différences, des milliers de femmes et d’hommes se retrouvent dans les rues pour protester contre (…) la politique antisociale de la droite ultra-libérale, (…) la gauche, toute entière, a l’immense responsabilité de préparer une alternative politique, de construire des engagements clairs, concrets, sur le développement de l’emploi, notamment industriel, les services publics, la protection sociale, l’éducation… En conséquence, nous ne comprenons pas et n’admettons pas les agressions permanentes et injustifiées, à l’égard du maire de Dieppe, la posture de division systématique de(s) dirigeants socialistes. Nous réaffirmons notre soutien et notre amitié à notre camarade Sébastien JUMEL, et nous n’acceptons pas qu’un maire soit ainsi visé dans sa fonction de premier magistrat d’une commune de notre région. Nous partageons sa volonté de développer les emplois industriels, premiers créateurs de richesses, volontairement majoritairement affirmée du reste, par les Dieppois qui ont confirmé par leurs suffrages, à plusieurs reprises dans la dernière période, la confiance et la légitimité qu’ils accordent à leur maire. Il faut aussi des emplois tertiaires, mais soyons conscients qu’ils ne répondront jamais, à eux seuls, aux besoins de notre région, alors que chaque emploi, dans le secteur industriel, comme vous le savez en induit 4. Cette question est posée pour l’ensemble de notre région et doit être au cœur des Assises Régionales pour l’Emploi, l’Industrie et l’Innovation dont nous nous félicitons de l’ouverture prochaine. Nous appelons donc à la raison, en rappelant que (…) les élus communistes souhaitent pouvoir poursuivre, avec leurs partenaires socialistes le travail mené dans les collectivités au bénéfice de leurs concitoyens dans l’intérêt du plus grand nombre et sans aucun ostracisme. Les Haut Normands attendent (…) autre chose que des divisions à gauche. Ils ont besoin d’une gauche rassemblée, combative et responsable, représentée par des leaders respectables et respectés, en capacité de leur donner espoir et perspectives d’avenir. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de nos sentiments distingués