La France compte non pas 2,6 mais 4,5 millions de chômeurs, dont un million vont prochainement perdre leurs droits.
Pendant ce temps, renflouées par l’argent public, les banques renouent avec les super profits spéculatifs, et les grosses entreprises continuent de délocaliser. Le chômage est le prix à payer par les salariés pour la reprise et la poursuite du système capitaliste.
Selon la droite et le Medef, pour sauver le régime des retraites par répartition, il faudrait retarder l’âge légal du départ.
Mais la vraie question reste l’emploi : avec 4 millions d’emplois supplémentaires, la caisse de retraite recevrait la moitié de ses besoins de financement via les cotisations.
Une réforme de la cotisation patronale, modulée en fonction de la politique d’emploi et salariale de l’entreprise, favoriserait une telle perspective. L’autre partie du financement pourrait être couverte en élargissant l’assiette aux revenus financiers des entreprises.
Ces propositions, « taboues » pour les 100 financiers qui se partagent les directions des entreprises du CAC 40 et pour leurs serviteurs politiques de droite, rendent crédible le maintien de la retraite à 60 ans sans porter atteinte au niveau des pensions.
Notre capacité à œuvrer en commun, à gauche, sera décisive pour mettre en échec leur projet libéral, et notamment à l’occasion des prochaines élections régionales.
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