Après 7392 suppressions en 2005, 5318 en 2006, les deux tiers des 15 000 emplois supprimés dans la fonction publique par le gouvernement Villepin, en 2007, le seront dans l’éducation nationale. Le service public en sortira, une nouvelle fois, affaibli et hors d’état d’accomplir l’intégralité de ses missions.
La qualité des résultats du Baccalauréat en 2006 ne saurait en effet occulter l’autre dimension du bilan : celle de l’échec, des difficultés graves rencontrées par quelque 25 à 30 % d’une classe d’âge devant les apprentissages fondamentaux, celle des orientations par défaut, des impasses devant le « marché du travail » et finalement de l’exclusion.
Les coupes sombres dans les effectifs du service public de l’éducation nationale, ce sera dès la rentrée 2006, plus de 300 emplois en moins dans les lycées et collèges de notre Académie, la remontée des effectifs dans les classes (ou au moins dans celles qui ne sont pas réservées aux formations de prestige comme les classes dites « européennes » dont sont dotés quelques rares lycées).
Ce sont aussi de nouvelles difficultés pour les services d’éducation, de santé scolaire et de suivi social.
Plus que jamais l’école de la réussite est à construire, dans une vraie concertation.
Il faut y mettre des moyens et il faut aussi vouloir imposer ensemble l’innovation nécessaire, pour des objectifs sociaux qui ne laissent personne sur la touche.
L’axe Formation-Qualification-Emploi s’impose comme un des vecteurs essentiels du projet politique qu’il faut élaborer. Il sera au coeur des campagnes électorales de 2007, pour rassembler et pour changer.
Nous y travaillons, pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre site : www.pcf-haute-normandie.fr
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